L a s o s t e n i b i l i t à d e l l a n o s t r a a z i e n d a

Nous sommes extrêmement attentifs à la durabilité environnementale de toutes les pratiques et processus commerciaux.

BioCO2-TRAPPING

développement et optimisation d'un procédé biologique de piégeage du dioxyde de carbone et de sa conversion en bioplastiques dans un contexte d'économie circulaire
Pesenata est constamment à la recherche de solutions pour la durabilité environnementale. Nous avons rejoint ce projet de recherche scientifique de l'Université de Padoue avec beaucoup d'enthousiasme.
 
 
RÉSUMÉ DU PROJET


La réduction des rejets anthropiques de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère est l'un des principaux défis que l'humanité devra relever dans les années à venir pour éviter une augmentation irréversible de l'effet de serre. Le projet BioCO2-TRAPPING vise à optimiser l'utilisation des technologies de captage, de stockage et d'utilisation du CO2 (CSUC) afin de fermer les boucles de carbone dans une approche d'économie circulaire. Par conséquent, BioCO2-TRAPPING vise à développer une nouvelle plateforme biotechnologique où le CO2 issu de la production industrielle sera converti en produits chimiques de grande valeur par des micro-organismes spécialement sélectionnés. Le CO2 sera transformé en polyhydroxyalcanoates (PHA), les constituants de base des bioplastiques, qui sont de plus en plus utilisés dans l'industrie pour remplacer les plastiques fabriqués à partir de composés chimiques d'origine fossile. Le projet vise à augmenter le rendement du PHA par une double approche : optimiser les conditions de croissance des espèces microbiennes sélectionnées et améliorer les procédures d'extraction du composé. Le projet implique des entreprises opérant respectivement en amont (bioconversions avec rejet de CO2) et en aval (utilisation de bioproduits pour l'emballage) de l'approche "CSUC". Le rôle des entreprises est crucial dans le développement de l'approche de l'économie circulaire, tant pour l'identification des meilleurs substrats à utiliser que pour l'évaluation de la qualité des bioplastiques.

Domaine : Recherche scientifique et technologique
 
Le coup d'envoi du projet a été donné le 2 février 2023 : https://twitter.com/campanarostef/status/1621222666391748611?s=20&t=Cv76GSpzCLTWhSTLvHr-pQ
 
Les participants au projet sont :

ENERGIE

MATÉRIAUX

Nos matériaux sont aussi durables et respectueux de l'environnement que possible :

- Bouteilles légères : une bouteille normale pèse environ 500/600 g. Nous choisissons des bouteilles légères qui ne pèsent que 350/400 g. Notre production 2019 s'élève à 6500 bouteilles, tandis qu'en 2020 nous avons produit 8500 bouteilles et en 2021 nous avons atteint 10 000 bouteilles. En choisissant une bouteille légère, nous supprimons plus de 1000 kg du poids transporté. Il y a aussi le coût énergétique de la production de la bouteille, qui est certainement plus faible. Les verreries estiment la consommation d'énergie par kilogramme de verre produit, y compris le coût énergétique du transport et de l'élimination, à environ 15 MJ (Mega Joule), ce qui équivaut à une émission d'environ 2,7 kilogrammes de CO². En faisant un rapide calcul avec les millésimes 2019, 2020 et 2021, nous avons épargné à la planète environ 10 tonnes de CO², juste en choisissant la bouteille !

- Bouchons : nous avons choisi un bouchon technologique, qui garantit l'intégrité organoleptique de notre vin, mais surtout qui est durable. Il est composé de polymères d'origine naturelle, entièrement biodégradables et recyclables. La formulation brevetée de la Nomacorc Green Line est basée sur des polymères végétaux extraits de la canne à sucre, une source de matières premières 100 % renouvelable. (source https://www.vinventions.com/it/nomacorc-sustainability )

- Capsules: nous avons choisi des capsules sans PVC, fabriquées uniquement avec des matériaux écologiques.

PROJETS DE DURABILITÉ

VINERY PLASTIC FREE (Vignoble sans plastique)

L'agriculture moderne utilise massivement les plastiques, notamment pour les consommables jetables.

Dans un vignoble, beaucoup de fil de fer, de liens en fer plastifié ou de tubes en plastique sont utilisés comme liants pour soutenir les plantes.

Dès que nous sommes entrés dans le vignoble que nous exploitons, nous nous sommes aperçus que tous les fils de fer qui soutiennent la plante étaient imbibés de liens en fer et en plastique laissés là les années précédentes. Les plastiques ne se dégradent pas, bien sûr, et sont donc presque totalement intacts même après plusieurs années. Par malchance, beaucoup d'entre eux tombent dans le sol et le polluent.

Nous avons donc lancé un projet de récupération totale de tous les matériaux de reliure plastifiés.

Cette année, nous avons utilisé un type de fil de fer recouvert d'une gaine biodégradable photosensible pour attacher les pousses, qui se dégrade en une saison environ sans laisser de polluants dans le champ.

L'hiver prochain, nous commencerons à remplacer tous les tubes en plastique vert qui lient le haut des troncs des vignes. Nous les remplacerons par des liants en osier ou en caoutchouc, qui sont totalement naturels.

Une fois le nettoyage terminé, nous calculerons le poids du plastique collecté avant de remettre ces déchets à un centre de collecte agréé.

Nom du projet : Vinery plastic free

Durée du projet : 5 ans

Étapes de mise en œuvre : collecte des lacets en fer et en plastique (3 ans), remplacement des lacets en fer et en plastique (1 an), remplacement des lacets en plastique par de l'osier ou du caoutchouc (5 ans).

ARBRE DE LA VIGNE (arbres de la vigne)

De nombreux grands arbres poussent spontanément dans notre vignoble.

Il s'agit notamment des chênes (chêne pubescent, chêne rouvre), des noyers, des ormes, des micocouliers, des mûriers, des salicornes, etc.

Nous avons eu une idée : combien d'années faut-il à un arbre pour devenir "adulte", c'est-à-dire grand et doté d'une bonne couronne ? 20 ans, peut-être 30 !

La réflexion qui s'ensuit est la suivante : combien de temps notre vignoble va-t-il encore vivre avant de replanter sur une autre parcelle ? Peut-être 10 ou 15 ans, car il a déjà 25 ans.

Ainsi, si nous devions planter des arbres à l'endroit où se trouve actuellement la vigne, nous aurions perdu environ 15 ans de croissance au moment où nous enlèverions la vigne.

Nous voulons donc élever quelques arbres dans notre vignoble afin de ne pas perdre ces 15 années de croissance. Cela signifie que certains plants de vigne seront proches de ces arbres.

Selon la façon dont les vignobles modernes sont cultivés, à part un léger enherbement entre les rangs, il ne devrait y avoir que des plants de vigne. Une monoculture à toutes fins utiles, dont les conséquences sur l'environnement vont de la destruction de la biodiversité à la désertification des sols.

Nous voudrions plutôt recréer la biodiversité agricole d'autrefois, lorsque les parcelles étaient relativement petites (à tel point qu'à Vérone, l'unité de mesure agricole est le "Campo veronese", 3 000 mètres carrés, soit moins d'un tiers d'hectare) et que l'on trouvait, en bordure, des fossés et surtout de grands arbres, comme les saules, avec lesquels on fabriquait des "stroppe" (liens naturels).

Il fut même un temps où l'on faisait des vignes dans les espaces entre les grands arbres d'où partaient les fils destinés à soutenir les pousses. On utilisait notamment des mûriers, dont les feuilles servaient à élever les vers à soie.

La biodiversité agricole est notre objectif premier !